Quadrillage formé de bâtiments hauts et étroits aux toits en pente, le lycée Champollion construit en 1882 dessine des cours ouvertes en “U” vers le Sud. Enchâssée entre les deux pignons en alignement sur la rue Lesdiguières, mais sans les toucher, l’extension projetée ferme la cour et lui garantit sa tranquillité tout en ménageant des transparences visuelles vers le quartier. Sa facture est classique - socle, corps principal, attique - mais son écriture moderne : fenêtre en long, vitrages suspendus, toiture décollée... La modénature classique des bâtiments existants s’oppose à l’écriture minimaliste du projet pour se magnifier mutuellement. Le dessin de la façade principale épouse les fonctions qu’elle abrite : hall/porche double hauteur, entrée des élèves et professeurs, vie scolaire, salle des professeurs et administration en attique. Le gymnase semi-enterré forme le socle : l’éclairage naturel du sud est contrôlé par des stores ; les châssis vitrés coulissants s’ouvrent au nord sur des gradins extérieurs. Des vues plongeantes depuis le hall, en balcon sur de la salle de sports, en assure l’animation. L’équerre Nord-Ouest existante est rénové tout en conservant les qualités d’origine et l’intégrité architecturale de l’ensemble. Des coursives extérieures desservies par des escaliers/rampes sont couverts d’auvents fins et débordants. En ossature métalliques de facture résolument contemporaine cette nouvelle modénature souligne par contraste l’ordonnancement classique existant. La cour, parfaitement cubique, avec ses plantations rejetées en équerre sur les côtés et ses bancs disposés de façon aléatoire, révèle la clarté géométrique de ce lycée emblématique.
Conseil général de l’Isère
Collège
Gymnase
Espaces de récréation
Macary Page mandataire
Macary Page
Quadrillage formé de bâtiments hauts et étroits aux toits en pente, le lycée Champollion construit en 1882 dessine des cours ouvertes en “U” vers le Sud. Enchâssée entre les deux pignons en alignement sur la rue Lesdiguières, mais sans les toucher, l’extension projetée ferme la cour et lui garantit sa tranquillité tout en ménageant des transparences visuelles vers le quartier. Sa facture est classique - socle, corps principal, attique - mais son écriture moderne : fenêtre en long, vitrages suspendus, toiture décollée... La modénature classique des bâtiments existants s’oppose à l’écriture minimaliste du projet pour se magnifier mutuellement. Le dessin de la façade principale épouse les fonctions qu’elle abrite : hall/porche double hauteur, entrée des élèves et professeurs, vie scolaire, salle des professeurs et administration en attique. Le gymnase semi-enterré forme le socle : l’éclairage naturel du sud est contrôlé par des stores ; les châssis vitrés coulissants s’ouvrent au nord sur des gradins extérieurs. Des vues plongeantes depuis le hall, en balcon sur de la salle de sports, en assure l’animation. L’équerre Nord-Ouest existante est rénové tout en conservant les qualités d’origine et l’intégrité architecturale de l’ensemble. Des coursives extérieures desservies par des escaliers/rampes sont couverts d’auvents fins et débordants. En ossature métalliques de facture résolument contemporaine cette nouvelle modénature souligne par contraste l’ordonnancement classique existant. La cour, parfaitement cubique, avec ses plantations rejetées en équerre sur les côtés et ses bancs disposés de façon aléatoire, révèle la clarté géométrique de ce lycée emblématique.