Cartésien, presque cistercien, le musée de Grenoble en surprendra plus d’un par sa convivialité, sa distinction et son pouvoir immédiat de séduction (Télérama).
Conçu sur un seul niveau, le bâtiment est pensé à l’échelle et pour ses collections. L’enchaînement des volumes, la fluidité des parcours, la conception des espaces, le traitement de la lumière naturelle par de grands lanterneaux adaptés à chaque qualité lumineuse recherchée, engendrent à eux seuls l’architecture. Les salles se répartissent de part et d’autre d’une grande galerie conçue comme une rue intérieure en plein jour. 6500 m2 sont dédiés aux collections permanentes et 1 000 m2 aux expositions temporaires. Un auditorium de 270 places, une bibliothèque spécialisée en histoire de l’art, des réserves, une librairie et un restaurant viennent compléter le programme.
Le musée est construit sur un terrain dont la richesse archéologique a été révélée par le chantier. Une partie de la muraille du XIVe siècle est visible dans le parking souterrain ainsi qu’à l’intérieur du niveau - 2. De cette époque médiévale subsiste la tour de l’Isle. Construite en 1396, elle fut le premier hôtel de ville de Grenoble, avant de devenir le cabinet de dessins du nouveau musée, relié au bâtiment par une passerelle de métal et de verre. Le site, à proximité immédiate des vieux quartiers de Grenoble et accessible depuis la place Notre-Dame, longe l’Isère et inclut le parc Albert Michallon devenu parc de sculpture relié au musée lui-même. Le nouvel établissement qui compte parmi les grandes réussites muséographiques européennes des vingt dernières années, permet une mise en valeur remarquable des collections de même qu’un développement considérable des activités en direction des publics. Cette réalisation exemplaire couronne près de deux siècles d’existence et apparaît comme un jalon indispensable pour que le musée de Grenoble, qui fut le premier musée d’art moderne de France, puisse relever les défis du XXIe siècle.
Ville de Grenoble
Collections 13è au 21è siècle
Antiquités égyptiennes
Expositions temporaires
Bibliothèque - Auditorium
Administration - réserves
Restaurant
7 500 m2 d’exposition permanente et temporaire
A. Félix-Faure Ph. Macary O. Felix-Faure
(Macary Page architectes + Groupe 6 mandataire)
Guy Depollier / Luc Boegly / Macary Page
Cartésien, presque cistercien, le musée de Grenoble en surprendra plus d’un par sa convivialité, sa distinction et son pouvoir immédiat de séduction (Télérama).
Conçu sur un seul niveau, le bâtiment est pensé à l’échelle et pour ses collections. L’enchaînement des volumes, la fluidité des parcours, la conception des espaces, le traitement de la lumière naturelle par de grands lanterneaux adaptés à chaque qualité lumineuse recherchée, engendrent à eux seuls l’architecture. Les salles se répartissent de part et d’autre d’une grande galerie conçue comme une rue intérieure en plein jour. 6500 m2 sont dédiés aux collections permanentes et 1 000 m2 aux expositions temporaires. Un auditorium de 270 places, une bibliothèque spécialisée en histoire de l’art, des réserves, une librairie et un restaurant viennent compléter le programme.
Le musée est construit sur un terrain dont la richesse archéologique a été révélée par le chantier. Une partie de la muraille du XIVe siècle est visible dans le parking souterrain ainsi qu’à l’intérieur du niveau - 2. De cette époque médiévale subsiste la tour de l’Isle. Construite en 1396, elle fut le premier hôtel de ville de Grenoble, avant de devenir le cabinet de dessins du nouveau musée, relié au bâtiment par une passerelle de métal et de verre. Le site, à proximité immédiate des vieux quartiers de Grenoble et accessible depuis la place Notre-Dame, longe l’Isère et inclut le parc Albert Michallon devenu parc de sculpture relié au musée lui-même. Le nouvel établissement qui compte parmi les grandes réussites muséographiques européennes des vingt dernières années, permet une mise en valeur remarquable des collections de même qu’un développement considérable des activités en direction des publics. Cette réalisation exemplaire couronne près de deux siècles d’existence et apparaît comme un jalon indispensable pour que le musée de Grenoble, qui fut le premier musée d’art moderne de France, puisse relever les défis du XXIe siècle.